samedi 5 février 2011

L’allocation veuvage est rétablie au 1er janvier 2011

Le gouvernement voulait, un temps, supprimer cette allocation. Mais celle-ci a enfin été restituée aux ayants-droit.
Le montant mensuel de l’allocation veuvage est fixé à 570,21€, à compter du 1er janvier 2011. L’allocation est versée mensuellement, à terme échu, pendant une période maximale de deux ans, et, en principe, à compter du premier jour du mois du décès. Son versement est interrompu si le bénéficiaire cesse de remplir les conditions requises.
Ainsi, pour ouvrir droit à l’allocation veuvage, le défunt doit avoir été affilié à l’assurance vieillesse au moins trois mois l’année précédant le décès. Le conjoint survivant doit remplir les conditions suivantes : - résider en France, - être âgé de moins de 55 ans, - disposer de ressources inférieures à un plafond fixé, par trimestre, à 3,75 fois le montant maximum de l’allocation veuvage, soit 2.138,28€ pour 2011, - ne pas être remarié, - ne pas avoir conclu de Pacs et ne pas vivre en concubinage.

mardi 1 février 2011

Le soulèvement populaire en Tunisie

 Le soulèvement populaire, voire la révolution, en cours en Tunisie  m'amène à faire
             quelques commentaires et à rappeler quelques vérités.

           1) Seule la lutte paie.Saluons le courage de ceux qui ont risqué, et perdu, leur vie.

           2) Un syndicat doit défendre les intérêts matériels et moraux de ses adhérents, y
                 compris leur dignité et donc se préoccuper des libertés d'expression, de réunion,
                 de manifestation.La Tunisie était un Etat policier où manifester pouvait conduire
                 à être fiché, et dans certains cas exilé.

           3) L'U.G.T.T., la centrale syndicale tunisienne, a adopté une attitude prudente dans
                 ce soulèvement, empêtrée dans ses liens avec le pouvoir, y compris avec Ben Ali.
                 Trois ministres issus de ses rangs ont été nommés avant de démissionner aussitôt,
                  désavoués par la base.

           4) Rappelons que les bienfaits du régime tunisien renversé par le peuple ont été
                 vantés, ces dernières années, aussi bien par notre président de le République
                 que par le directeur du F.M.I., homme politique français bien connu.